Le Vivant Entre Les Murs
Aux Alyscamps (jusqu’au 20 septembre), au Cloître Saint-Trophime, à la chapelle des Trinitaires et à la chapelle sainte-Anne (jusqu’au 27 septembre) : les monuments d’Arles résonnent d’une même voix autour du vivant, qu’il soit raconté en sculptures, peinture, calligraphie ou photographie par des artistes tous adeptes de l’école du vivant.
Un vivant qui s’expose à double titre dans ce quatuor d’expositions inaugurées du 6 au 9 août, par Claire de Causans, adjointe au maire déléguée à la Culture et Sophie Aspord, en charge notamment du Patrimoine. Elles les ont choisis ces artistes, avec soin, parce que « l’attention au vivant est essentielle en ces temps difficiles. Essentielle pour l’intérêt que l’on porte aux forêts, aux herbes des chemins comme aux vibrations de l’eau et elle nous dit que nous sommes humbles quand, comme l’écrivait Francis Hegel on décide d’ « écouter la forêt qui pousse plutôt que l’arbre qui tombe », explique Claire de Causans.
Sophie Aspord, adjointe au Maire d’Arles, entourée des artistes Laurent Emmanuel Briffaud, Lala Ravoisier, Nicole Brousse et Sandrine Lorenzo qui exposent en ce moment à la chapelle Sainte-Anne. (Photo Philippe Praliaud Ville d’Arles)
Pour Sophie Aspord, « donner en partage notre patrimoine, est ce qui nous anime et pour lequel nous nous engageons (..). Et la notion de patrimoine vivant, doit entendre celui de l’environnement, tout autant inscrit dans l’ADN d’Arles que la romanité par exemple. C’est notre objectif, rendre nos monuments vivants, plus accessibles, accueillants, ludiques et les partager avec un très large public, car nous souhaitons poser les bases d’un renouveau de notre ville, celles d’être attractive toute au long de l’année grâce à la richesse de son patrimoine et à la diversité de ses animations.
A l’orée du festival « Agir pour le vivant », ces quatre rendez-vous avec les artistes Vincent Lajarige, Mark Alsterlind et Francis Hallé, Lala Ravoisier, Nicole Brousse, Laurent Emmanuel Briffaud et Sandrine Lorenzo, Ji Dahai, Régine Chiffe, Pendhore, Gérard Touren et Daniel Robles, sont aussi, des invitations à découvrir les monuments arlésiens autrement. Des pierres vivantes, qui renvoient comme en écho, aux œuvres inspirées de la nature, en hommages, en odes, en défense et en résistance.
